Site officiel de Venise

La Panse de l'Ours

Hôtel-Venise

Anyway.com

On ne les trouve qu’à Venise

Canal ou rio ? En général, on entend par canal chacune des voies d’eau de Venise. En fait, la ville n’en compte que trois : le Grand Canal, le Canal de la Giudecca et le Canal de Cannaregio. Le canal n’a pas de vocation urbaine : c’est une voie dans la lagune. Les cours d’eau sinueux qui parcourent Venise s’appellent des rios.

La gondole : On ne peut dater avec précision l’apparition de l’embarcation la plus célèbre de la Sérénissime. Quoi qu’il en soit, le terme gundula est déjà mentionné dans un décret du doge italien Vitale Falier en 1094. De nos jours, la gondole mesure près de 11 mètres de long, 1,42 mètres de large et se compose de 280 pièces différentes de bois. Ce moyen de transport est sans aucun doute le symbole du romantisme vénitien.

Vaporetto : A Venise, bien que la plupart des trajets se fassent plus rapidement à pied, le moyen de transport le plus agréable reste le vaporetto ou bateau-bus. A l’origine, les vaporetti étaient des bateaux à vapeur (vaporetto signifie « petit bateau à vapeur »), ils possèdent maintenant un moteur diesel. Les billets peuvent s’acheter aux différents arrêts, dans les bars, boutiques et bureaux de tabac qui arborent le panneau ACTV. Les tickets doivent être poinçonnés avant le départ dans les appareils automatiques mis en place à chaque arrêt.

Carnaval de Venise : Le carnaval est célébré dans toute la Vénétie. Instauré à Venise au XIe siècle, il durait deux mois chaque année. Aujourd’hui, il a lieu pendant les dix jours qui précèdent le mardi des Cendres. Il est surtout le prétexte pour se promener masqué et costumé à travers la ville. Les masques et les costumes assurent l’anonymat pendant cette période où les barrières sociales disparaissent, où chacun agit et se divertit à sa guise.

Ce qu’il y a à voir et à faire à Venise

Venise se divise en six quartiers : Cannaregio, Santa Croce, San Polo, Dorsoduro, San Marco et Castello.

Le Grand Canal, que les Vénitiens appellent le Canalazzo, traverse tout le coeur de la ville en suivant le lir d'une ancienne rivière. Depuis toujours, c'est la principale artère de Venise.

Le marché du Rialto : Le marché de l’Erberia existe depuis des siècles ; les Vénitiens viennent y acheter les fruits et légumes acheminés par bateau et déchargés sur les quais du Grand Canal. Parmi les produits locaux, il faut goûter le radicchio de Trévise, les asperges et les jeunes artichauts des îles Sant’ Erasmo et Vignole. Les éventaires du marché aux poissons tout proche (Pescheria) regorgent, pendant toute la matinée, de toutes sortes de poissons et de fruits de mer. A midi, les maraîchers plient bagage.

Accademia : Les Galeries dell’ Accademia conservent la plus belle collection d’art vénitien au monde. Elles rassemblèrent d’abord les œuvres de l’Accademia di Belle Arti, fondée en 1750 par le peintre Giovanni Battista Piazzetta. En 1807, Napoléon fit transférer l’Accademia dans trois bâtiments conventuels désaffectés où elle s’enrichit d’œuvres provenant d’églises et de monastères fermés. Les collections de peintures de l’Accademia offrent un panorama complet de la peinture vénitienne depuis l’époque médiévale jusqu’au baroque et au rococo, en passant par la Renaissance. La présentation suit globalement un ordre chronologique, sauf dans les dernières salles qui reviennent à la Renaissance, période particulièrement faste pour la peinture vénitienne.

Zattere : Les Zattere forment de larges quais qui s’étendent tout le long du canal de la Giudecca ; ils tracent la limite sud du quartier. Leur nom vient de celui des radeaux zattere sur lesquels on débarquait autrefois le chargement des navires marchands. Par beau temps, les terrasses qui longent les Zaterre sont très courues. Elles offrent une vue splendide sur l’église du Redentore et on peut y observer, tranquillement installé, le va-et-vient incessant des navettes qui croisent sur le canal de la Giudecca.

Basilisque Saint-Marc : L’imposante basilique actuelle, construite sur un plan en croix grecque et coiffée de cinq dômes, est la troisième église bâtie sur ce site. La première, édifiée pour accueillir le corps de saint Marc au IVe siècle, fut détruite par un incendie. La deuxième fut remplacée au XIe siècle par un édifice plus spectaculaire, dessiné par un architecte inconnu entre 1063 et 1094, à la mesure de la prospérité grandissante de Venise. La basilique est un mélange incomparable d’influences orientales et occidentales. Le sens d’une certaine magnificence orientale, les mosaïques, les marbres et les sculptures accumulées ici pendant six siècles ont créé un lieu unique, le cadre rêvé pour les cérémonies de la Sérénissime. C’est ici que les nouveaux doges étaient présentés à la cité et que l’on recevait les chefs d’Etat, les papes, les princes et les ambassadeurs.

Palais des Dosges : Le palais initial était une forteresse. Le premier édifice, qui remontait au IXe siècle, et plusieurs palais successifs construits sur son emplacement furent la proie des flammes. Le palais actuel fut construit aux XIV et XVe siècles. Les architectes ont joué sur l’inversion de la « logique » des masses architecturales : au lieu de construire un étage élégant sur un rez-de-chaussée massif et robuste, c’est une loggia très aérée, en pierre blanche d’Istrie, qui supporte la masse du palais de marbre rose.

Le palais des Doges fut à la fois le siège du pouvoir exécutif, le palais de Justice et la résidence des doges jusqu’à la chute de la République. De nos jours, on peut visiter des salles richement décorées se succédant sur quatre étages.

Pont des Soupirs : Le pont des Soupirs a été construit en 1600 pour relier le palais des Doges et les Nouvelles Prisons. Les soupirs en question n’ont rien à voir avec une belle histoire d’amour contrariée : il s’agissait plutôt des lamentations des prisonniers qui se rendaient au tribunal. Le public y accède depuis le palais des Doges.

Campanile : L’aspect actuel de la tour date du XVIe siècle : elle fut alors restaurée par Bartolomeo Bon, après un tremblement de terre. Elle survécut ensuite à toutes les vicissitudes jusqu’au 14 juillet 1902 : les fondations cédèrent soudain et le campanile d’effondra. Les dons affluèrent pour la reconstruction de la tour et, dès l’année suivante, on posa la première pierre d’un autre campanile dov’era com’era (où il était, comme il était). La nouvelle tour fut inaugurée le 25 avril 1912, jour de la Saint-Marc.

Du haut du campanile de Saint-Marc, bien au-dessus de la place, le regard découvre toute la ville, la lagune et porte même, par temps clair, jusqu’aux Alpes. Aujourd’hui, un ascenseur conduit sur la terrasse les nombreux visiteurs qui désirent profiter de cette vue unique sur Venise.

Partie est de Castello : Cette partie du quartier est beaucoup plus calme. Un des principaux attraits est la petite île solitaire de San Pietro di Castello. Les romantiques n’oublieront pas de se diriger vers les Parco delle Rimembranze et Giardini Publicci.

Burano : Burano est la plus colorée de toutes les îles. Elle est située dans une partie isolée du nord de la lagune. Contrairement à Torcello, elle est très habitée et ses canaux sont peuplés de maisons de couleurs vives. L’artère principale, la Via Baldasarre Galuppi, est longée d’échoppes de dentelles et de trattorias en plein air où l’on peut déguster du poisson frais.

Murano : Comme Venise, Murano est bâtie sur une kyrielle d’îlots, reliés par des ponts. Elle a été le centre de la verrerie depuis 1291. Cette année-là, les verriers quittèrent la cité des Doges pour éviter tout risque d’incendie et s’installèrent à Murano. Si vous vous rendez à Murano, ne manquez pas d’aller voir un verrier à l’œuvre.